Le Mali ne dispose malheureusement pas d'entrée sur la mer, ce qui explique en grande partie ses difficultés d'approvisionnement, les prix exorbitants des produits...et le balai incessant de jour comme de nuit de camions en provenance notamment du Sénégal.

Mais pour autant le pays est traversé par le fleuve Sénégal, et par le fleuve Niger qui traverse Bamako:

En saison des pluies, l'eau est très haute atteignant le tablier des 3 ponts qui traversent Bamako. On aperçoit simplement de ci de là la cime de quelques arbres.

Mais en saison sèche, lorsque le fleuve se retire, c'est un tout autre spectacle qui s'offre à nos yeux: les maliens profitent des sédiments pour faire du maraîchage sur les rives. Voici donc des rangées de salades et de pommes de terre qui fleurissent le long du fleuve. Il y a des saisons pour chaque produit: les fraises en février, les épinards en mars-avril, les poireaux en mai...

Et puis le fleuve sert à bien d 'autres choses, notamment laver: les vêtements, les motos mais aussi les animaux.

Et n'oublions pas les pécheurs qui sur des pirogues tentent de pécher du capitaine. Ici 3 frères avec chacun un poste bien défini, l'aîné devant avoir une dizaine d'années, le plus jeune à peine 3-4 ans chargé d'écoper...

Bamako, vendredi 30 juin